Publié dans Politique

Ancienne Présidente de l’Ile Maurice - « Le Covid-Organics très prometteur »

Publié le mercredi, 15 juillet 2020

L’ancienne Présidente de l’île Maurice, Ameenah Gurib-Fakim, a été l’invitée de l’émission Parlons Covid de la BBC Afrique, hier. Elle a défendu le Covid-organics de Madagascar qui est « prometteur », et incite les jeunes à prendre l’avenir de l’Afrique en mains.

 

Ameenah Gurib-Fakim, car il s’agit d’elle, l’ancienne Présidente de l’île Maurice a été hier l’invitée de l’émission Parlons Covid de la BBC Afrique. Elle a défendu le Covid-organics malagasy utilisé contre le coronavirus. Elle affirme que les retombées des premiers travaux réalisés en Allemagne sont connues et que « le Covid-organics est très prometteur » face au Covid-19. Il s’agit d’un remède traditionnel amélioré à base d’artemisia dont les retombées positives se font ressentir. Elle ajoute qu’il faut travailler et creuser dans cette richesse traditionnelle pour trouver des solutions à d’autres problèmes.

L’ancienne Présidente de l’île Maurice sait de quoi elle parle. Elle n’est pas non seulement une femme politique mais est titulaire d’un Doctorat en chimie organique. Elle est une amoureuse des plantes médicinales africaines et a publié un livre intitulé « Maurice à travers ses plantes médicinales ».  Mme Ameenah Gurib-Fakim a constaté que la médecine traditionnelle renferme des richesses mais ne sont pas encore valorisées. Il y a en effet de la richesse dans les traditions et les pratiques anciennes qui ne demandent qu’à être encadrées par des méthodes scientifiques. Il s’agit de la ligne directrice du Covid-organics élaboré par l’IMRA, sous l’impulsion du Président de la République Andry Rajoelina.

Les plantes médicinales et la médecine traditionnelle passionnent l’ancienne Présidente de l’île Maurice entre 2015 et 2018. Ce sont des domaines très porteurs, a-t-elle expliqué, mais qui ne sont pas valorisés. Il existe en effet des laboratoires qui extraient des molécules actives des plantes médicinales africaines et qui sont commercialisées comme médicament dans la médecine moderne. Les chaînes de valeur autour de ces deux domaines sont donc porteuses, de la plantation au développement, jusque dans la distribution des produits.

Raison pour laquelle l’ancienne Présidente de l’île Maurice incite les jeunes à devenir « entrepreneur » et non des demandeurs d’emploi. Pour elle, l’avenir de l’Afrique se trouve entre les mains des jeunes qui ont des « ressources » et du « talent ». Elle défend que l’histoire de l’Afrique doit être faite par les Africains. A la seule condition que l’on connaisse « la profondeur de notre histoire », a-t-elle souligné. Il est donc temps de se réveiller et de resserrer les rangs car nous avons notre histoire et nos traditions. Elle suggère que l’Afrique fasse comme les Chinois. Ils ont donné les mêmes valeurs à la médecine traditionnelle et la médecine moderne, donc accepté les traditions.

Madagascar est le premier pays à élaborer un médicament à la fois préventif et curatif contre le coronavirus. Un remède traditionnel amélioré, sur la base des traditions et pratiques malagasy, développé par un institut de recherches malagasy. Il s’agit d’un remède à utiliser dans le cadre de cette lutte contre la pandémie de coronavirus.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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